Profession : femme au foyer, sans enfant, mariée depuis 1986.

Je suis née prématurément à sept mois et demi en 1958. Logiquement, je n’aurais jamais dû voir le jour.

Ma mère ne me désirait pas.

Mais Dieu si.

Cela faisait une semaine qu’elle vivait avec mon père, sans être mariée, et j’étais là sans qu’elle le sache.

Sans qu’elle le sache, parce qu’elle a toujours eu des pertes de sang périodiques pendant les trois premiers mois de sa grossesse, ce qui a fait qu’elle n’a pas pu avorter….

Mon père voulait une fille « à tout prix ». Sa sœur, décédée à 16 ans [qui avait été placé à l’institut Pestalozzi] lui manquait terriblement, car il était le frère aîné qui la protégeait lorsqu’elle venait en visite le week-end.

Je porte son nom d’ailleurs.

Ma grand-mère, qui allait voir tous les cimetières des villes qu’elle visitait, avait lu ce prénom sur une tombe. Comme elle l'avait trouvé joli, elle l'a donc donné à sa fille cadette.

La première Gladys, surnommée la pépée, est morte à la suite d’un accident de voiture avec son demi-frère. Ma mémé a été pendant trois jours à son chevet, impuissante devant les cris de son enfant ; en effet, en ce temps-là, il n’y avait pas encore de solution pour atténuer et panser les grands brûlés.

Ma grand-mère paternelle n’a jamais compris pourquoi on me faisait porter le nom de sa fille cadette; cela lui faisait mal à chaque fois qu’on le prononçait. D’ailleurs, elle m’a surnommée Minouche.

En plus de n’avoir pas été désirée, j’ai été élevée dans le souvenir d’une morte.

Dans cette famille recomposée, il y avait beaucoup de surnoms, jusqu’à ne plus savoir le nom véritable de la personne si on ne le demandait pas : le bibi, le tolon, le zonzon, la pépée, la cocotte, etc., etc. Dans la famille, il y avait de l’occultisme [cartomancie, parlé aux morts

– qui ne sont pas leurs esprits, mais des démons en fait], de l’alcoolisme, du tabagisme, des prises de médicaments, de la violence.

Mon enfance s’est terminée à l’âge de douze ans.

Les querelles incessantes des parents, qu’ils avaient cachées jusque là pour préserver mon demi-frère et moi, ont éclatées au grand jour.

Ils étaient les seuls à ne pas s’être divorcés.

Ils l’ont fait en 1974. Un déchirement.

On me disait de compter sept étoiles sept fois de suite et mon vœu se réaliserait. Je l’ai fait en demandant que quelqu’un m’aime. Ensuite, l’adolescence, l’apprentissage, la vie du monde, avec tout ce que cela implique : aventures masculines sans lendemain ou tout au plus d’un mois [il est vrai que ma mère m’avait dit que pour garder un homme, il fallait coucher avec, mais, à mon grand étonnement, cela ne fonctionnait jamais].

 Le seul avec qui je ne l’ai pas fait « avant », c’est mon mari actuel……

J’ai également pratiqué la divination et lorsque je rencontrais des chrétiens qui me disaient que c'était une abomination, je leur rétorquais qu’ils étaient jaloux parce que Dieu me parlait directement. J’ai traité de demi-fou, voire de fou total, mon meilleur ami qui s’était converti à vingt ans.

Il a prêché dans le vide, tout au moins on pouvait le croire, pendant six ans. Puis il a rompu le contact.

Cela m’a fait mal, parce qu’on se connaissait depuis l’enfance. Nos mères étaient les meilleures amies et la petite Suzy

– sa mère m’avait gardée jusqu’à l’âge de trois ans. Ma grand-mère avait pris la relève jusqu’à mes neuf ans. Elle a quitté le foyer de mon père, son fils aîné du deuxième lit, pour se remarier. J’ai été visiter des cartomanciennes, des radiesthésistes, j’ai lu des livres sur toutes les religions, les sectes. J’ai fait partie de la scientologie. J’ai été alcoolique.

Tout cela malgré le fait que j’avais un métier qui me plaisait, un poste à responsabilité.

Je n’arrivais pas à combler ce vide existentiel.

Le vernis humanitaire, le faire du bien, le rendre service, ne suffisaient plus à me maintenir à flot.

J’étais perdue.

Je me suis vue telle que j’étais, méchante, pécheresse, noire ; j'ai eu peur, j'étais désespérée. J’ai pensé au suicide ; cela devenait une pensée lancinante, du matin au coucher, une voix me disait de le faire. Je me suis rendue à la Vallée de Joux, dans le canton de Vaud, en Suisse.

Une région magnifique. Là-bas, il y avait une église. J’y suis entrée et j’ai demandé :

Si tu existes, montre-le moi.

Je m’attendais à avoir une réponse de suite.

Et bien non, le terrain n’était pas encore prêt à recevoir la semence du Seigneur.

Il a fallu deux ans avant que la rencontre avec mon Sauveur se fasse.

Ensuite, tout est allé très vite. J’ai rencontré mon homme, je me suis mariée en blanc.

En blanc, oui, parce que Dieu m’a déclarée vierge.

Je l’étais à ses yeux.

Il m’avait tout pardonné en son fils.

Il m’a fait naître à nouveau et ce fut un des témoignages les plus importants de ma vie que de le dire autour de moi.

Lorsque le Seigneur vous appelle, vous n’êtes plus orphelins, vous êtes déclarés purs, vous naissez à nouveau, comme Nicodème.

La chanson « Allez sur les parvis, prêchez la bonne nouvelle » a été mon leitmotiv.

Je dois confesser ici que j’ai été, malheureusement, par manque d’expérience, assez chrétienne cactus envers les non-convertis. Je leur assénais la parole sans entendre leurs histoires de vie, sans compassion.

Dans mon zèle à vouloir que tous vivent ce que j’avais vécu [la rencontre la plus importante de la vie].

Je me voyais guérie de tous les maux, équilibrée, la seule juste, quoi. Orgueil, car j’avais oublié de grandir spirituellement. Jésus a posé son doigt, au fur et à mesure de ma vie d’enfant de lait, sur des points sensibles, sur mes non-guérisons.

Il m’a donné des épreuves et m’en donnent encore afin d’acquérir de la maturité – ce qui prend toute une vie dit-on.

Je sais que la vie des chrétiens n’est pas exempte de tout maux, de toute souffrance, de toute maladie, mais l’important est bien de rester ancré en lui, afin qu’on arrive à bon port. Enraciné en lui, afin que même dans le malheur, on ait le bonheur.

Le bonheur de lui appartenir, le bonheur de savoir que jamais il ne nous abandonne.

Le bonheur de savoir qu’on a toute l’éternité avec lui.

J’ai appris aussi que si j’emploie l’expression « Si Dieu le veut », ce n’est pas un manque de foi, mais c’est être soumise à son autorité, c’est s’attendre à son plan dans ma vie.

Rien ne lui est impossible.

Il peut tout, il est le Dieu des miracles. Qu’il en soit fait selon sa volonté. Mon essentiel est d’être greffé en Jésus le Messie.

J’ai une relation avec une personne ressuscitée et j’appartiens, comme beaucoup de frères et sœurs, à la grande famille qu’est son église.

Je n’oublie pas qu’avant de recevoir le St-Esprit, j’étais « mécréant » ; aujourd’hui, je suis anoblie par l’Eternel [réflexion inspirée par un message d’un frère sur le top chrétien]. A ce jour, je demande à l’Eternel la grâce de me permette d’être un instrument à sa gloire, afin de faire connaître au monde le chemin, la vérité et la vie qu’est Jésus et que tout un chacun puisse vivre en son cœur le psaume 139.

Mon médecin divin soigne « mes maux avec des mots » d’amour agape.
le mot messie vient à l'origine de l'hébreu machia qui a donné en grec deux mots: messsias - la transcription grecque des sons hébraïques, qui a donné en français le mot messie - et christos, traduction du sens du mot hébreu, oint, qui a donné le terme français Christ.

Gladys

La folie de la prédication de la Croix

LES AMIS (ES) DE JESUS _†_Partages autour de la Bible:Edifications-témoignages

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Noël

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God Bless, Love, and Merry CHRISTmas.

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